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  LE MOULIS L’A.O.C.  Moulis-en-Médoc, proche de Listrac-Médoc, est située au nord-ouest de Bordeaux, entre Saint-Julien et Margaux, sur une bande étroite de 12 kilomètres de long et 300 à 400 mètres de large. C’est la moins étendue des appellations communales du Médoc. En 1998, le vignoble a produit 32 129 hectolitres (hl) de vins rouges pour une surface en production de 557 hectares (ha). Le rendement à l’hectare était de 57,7 hl.

Relief  et sols
Les terroirs forment, à l’instar de l’appellation Listrac-Médoc, trois ensembles :
- à l’est et au nord-est se trouvent des croupes à faible pente, formées de graves garonnaises, où s’expriment les terroirs réputés des buttes de Maucaillou, de Médrac et de Grand-Poujeaux,
- à l’ouest, le secteur de Bouqueyran présente une crête calcaire et un versant de graves anciennes (pyrénéennes),
- autour de la commune de Moulis se trouve une plaine argilo-calcaire qui prolonge celle de Peyrelebade (située sur la commune de Listrac).

Cépages
L’encépagement est constitué du Cabernet Franc, du Cabernet-Sauvignon, du Merlot et du Petit Verdot. Ils produisent des vins à la robe rubis intense, charpentés, très bouquetés et de bonne garde.

Un peu d’histoire
Avec Listrac-Médoc, Moulis est la seule A.O.C. communale qui ne possède pas de crus classés. Elle est en effet située à l’intérieur du Médoc et non sur la rive de l’estuaire où les vins ont bénéficié des transports maritimes. L’expansion économique des vins de Moulis intervient avec l’avènement du chemin de fer dans la commune en juillet 1869, soit quatorze ans après la publication du classement des crus à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1855.
La qualité des vins de Moulis et l’obtention de l’A.O.C. communale en 1938 résident en partie de la situation géographique de la région : entre Soussans et Cissac, le principal dépôt de graves ne se situe pas sur la rive de l’estuaire mais dans les terres, sur le plateau de Poujeaux. Cet enclavement présente toutefois l’avantage de découvrir des paysages authentiques dans lesquels se côtoient vignes, forêts à gibiers et à champignons et vieux moulins qui rappellent que le pays fut jadis celui des meuniers.

Sources : Connaître et choisir le vin, Hachette  Bordeaux et ses vins, Féret   CIVB (Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux), 1998-1999.
 
 
 

 
SAINT ESTHEPHE L’appellation Saint-Estèphe est l’une des plus septentrionale des A.O.C. communales du Médoc. En 1998, la superficie en production était de 1 229 hectares (ha) pour un volume  de 68 946 hectolitres (hl).

A.O.C. Saint-Estèphe
Saint-Estèphe bénéficie de l’A.O.C. depuis le décret du 11 septembre 1936.
Seuls les vins produits sur le territoire de la commune de Saint-Estèphe, à l’exclusion des parcelles de ce territoire reposant sur alluvions modernes et sables, sur sous-sols perméables, ont droit à l’appellation. En 1998 le rendement moyen à l’hectare dans l’A.O.C. Saint-Estèphe était d’environ 55,9 hl.
Cette appellation possède 5 crus classés en 1855 : deux Seconds Crus (Château-Cos-d’Estournel et Château-Montrose), un Troisième Cru (Château Calon-Segur), un Quatrième Cru (Château Lafon-Rochet) et un Cinquième Cru (Château Clos-Labory). Ils représentent 20 % de la production de vins.
Elle possède en outre une cave coopérative regroupant près de 100 viticulteurs qui représentent 17 % de la production, le restant étant réparti entre les 43 crus bourgeois (54 %), les 25 crus artisans et autres crus (9 %).
En dehors des crus classés, 63 % de la production de vins est ainsi assurée par des viticulteurs indépendants. Il en résulte un morcellement du vignoble en micro-propriétés qui participent activement à la production de vins très diversifiés.

Relief
Avec 40 mètres d’altitude en moyenne, Saint-Estèphe est la plus élevée des communes productrice du Médoc. Le relief se compose de croupes graveleuses et fertiles, alternées de dépôts argilo-calcaires et assises sur un socle pierreux et calcaire, en particulier vers le nord (calcaire et marnes de Saint-Estèphe).

Climat
Saint-Estèphe bénéficie du climat atlantique du 45e parallèle : doux et pluvieux en début de saison, chaud et orageux l’été, sec et chaud au moment des vendanges.

Cépages
Ce sont le Cabernet-Sauvignon, le Merlot, le Cabernet Franc et le Petit Verdot.

Sources : Connaître et choisir le vin, Hachette CIVB (Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux), 1998.
 

CADILLAC En quelques chiffres
La ville de Cadillac, ancienne bastide fondée en 1280 par Jean de Grailly et qui a donné son nom à l’appellation, se situe à 38 km au sud-est de Bordeaux. L’aire d’appellation Cadillac s’étend sur les coteaux de la rive droite de la Garonne, de Baurech au nord à Saint-Maixant au sud. 22 communes peuvent ainsi revendiquer l’A.O.C. Cadillac : Baurech, Béguey, Cadillac, Capian, Cardan, Donzac, Gabarnac, Haux, Langoiran, Laroque, Lestiac, Le Tourne, Monprimblanc, Omet, Paillet, Rions, Saint-Germain-de-Grave, Saint-Maixant, Semens, Tabanac, Verdelais et Villenave-de-Rions. L’aire d’appellation Cadillac enveloppe ainsi, mais sans les inclure, les appellations Loupiac et Sainte-Croix-du-Mont. En 1998, elle a produit
6 885 hectolitres de vins blancs liquoreux pour 221 hectares en production, avec un rendement à l’hectare de 31,2 hectolitres.

Une ville de tourisme
Cadillac est une ville d’histoire. Vous pouvez encore contempler le château des ducs d’Epernon (gouverneurs de l’ancienne Guyenne française), construit de 1600 à 1650 par le premier duc d’Epernon Jean-Louis Nogaret de La Valette, qui a la particularité d’être un château fort dont il reste aujourd’hui les douves et les bastions. En arrivant à Cadillac, vous pouvez d’ailleurs voir les murailles des anciennes fortifications, encore bien conservées. La Porte de la Mer, datant de 1315, reste l’entrée privilégiée pour visiter la ville.

Relief , sols et climat
Le vignoble est plantée sur une surface répartie sur trois niveaux. En bordure de la Garonne se trouvent des alluvions anciennes. Les sols des coteaux et des terrasses sont calcaires et graveleux, le sous-sol est argileux. Cette disposition du sol assure un bon drainage naturel du sol et une bonne alimentation en eau de la vigne. Enfin, au sommet culminant à 18 m d’altitude, commence le plateau de l’Entre-Deux-Mers au sol de boulbènes. La proximité du terroir avec le confluent du Ciron et de la Garonne le fait bénéficier des brouillards matinaux de l’automne, à l’origine du développement de la pourriture noble.

Cépages et vins
L’encépagement se compose de Sauvignon, de Sémillon et de Muscadelle. Ils produisent des vins blancs liquoreux concentrés, équilibrés, fruités, qui procurent déjà beaucoup de plaisir dans leur jeunesse. On apprécie tout particulièrement les arômes d’acacia, de miel, d’agrumes, de pêche, d’abricot et de rôti. Ce dernier est conféré par l’action de la pourriture noble dont l’agent est le Botrytis cinerea, qui apporte concentration et gras aux vins.

Un peu d’histoire
L’A.O.C. Cadillac a été créée en 1973.  Elle était attribuée pour des vins moelleux résultant d’une récolte de raisins surmûris. Elle a été modifiée par décret en 1980, année à partir de laquelle elle est devenue une A.O.C. de vins blancs liquoreux, issus de raisins arrivés à surmaturation par l’effet de la pourriture noble et récoltés par tries successives.
C’est d’ailleurs une personne influente de Cadillac, Joseph Capus, agronome, qui fut à l’origine de la création des Appellations d’Origine Contrôlée. Capus était directeur de la station de pathologie viticole de Cadillac. Il succéda à Cazeaux-Cazalet, maire de Cadillac et député de la Gironde au début du XXe siècle, notamment sur les travaux de délimitation des régions viticoles. Il fut ainsi à l’origine du décret de juillet 1935 créant les A.O.C.

Sources : C.I.V.B. (Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux), 1998-1999 Connaître et Choisir le vin, Hachette, Bordeaux et ses vins, Féret, 1991