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Guyenne

Ancienne province de France, d'abord appelée Aquitaine, le duché de Guyenne succéda nommément à celui d'Aquitaine au moment du traité de Paris en 1259. Elle forme actuellement les départements de la Dordogne, de la Gironde, du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne.
Possession des rois d'Angleterre de 1258 à 1453, la Guyenne est réunie au domaine des rois de France par le traité de Castillon. Apanage de Charles, frère de Louis XI, en 1469, le duché revint définitivement à la Couronne en 1472. C'est en 1561 que cette province est érigée en gouvernement de Guyenne.

suite Guyenne

La province de Guyenne occupe une place particulière dans le royaume de France au XVIe siècle. Historiquement, elle est encore pour la monarchie une province de reconquête récente dont elle s'efforce de contrôler les institutions au premier rang desquelles figure le parlement de Bordeaux créé en 1462, peu de temps après la fin de la guerre de Cent Ans.

Géographiquement, son voisinage avec l'Espagne représente une menace maritime permanente tant à Bayonne qu'à Bordeaux, les deux grands ports de la province dont la protection est primordiale. Politiquement, la province est caractérisée par la présence d'une maison royale et princière, les Bourbons-Albret, dont la puissance est sans égale dans le royaume.

 Pour mieux les surveiller les rois Valois pratiquent une politique de rapprochement jalonnée de faveurs et scellée par deux mariages : celui de Marguerite, sœur de François Ier, avec Henri d'Albret, en 1527, et celui de leur fille, Jeanne d'Albret, avec Antoine de Bourbon, premier prince du sang, en 1548. Ces relations se sont tendues, à partir de 1560, lorsque Jeanne d'Albret, convertie au protestantisme, instaure dans ses États la religion réformée.

 La date de 1568, retenue dans cet article, correspond à son ralliement officiel au parti protestant et à son installation à La Rochelle aux côtés de l'amiral Coligny et du prince de Condé, son beau-frère, qui s'y sont réfugié.

Malgré le retour de la paix en 1570 et la préparation du mariage entre Henri de Navarre, fils de Jeanne d'Albret, et Marguerite de Valois, sœur du roi Charles IX, les années suivantes sont celles d'une éclipse des Bourbons-Albret, encore assombrie par les massacres de la Saint-Barthélemy en août 1572.

Le présent article passe en revue les revanches multiples qui s'exercent alors en Guyenne contre l'immense réseau de leur clientèle. La plupart de ces règlements de compte sont orchestrés par le parlement de Bordeaux avec le soutien de la monarchie.

En 1576, le retour d'Henri de Navarre comme gouverneur de la Guyenne provoque un bouleversement au sein des élites de la province avec, pour enjeu principal, l'adhésion ou le refus à celui qui n'est pas seulement l'héritier des Bourbons-Albret mais qui, déjà, envisage un autre destin : celui de roi de France.